Films : courts & longs-métrages
Circé de María Abenia :
✨️ 𝘓𝘦𝘴 𝘫𝘰𝘶𝘳𝘯é𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘊𝘪𝘳𝘤é 𝘴𝘦 𝘥é𝘳𝘰𝘶𝘭𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘢𝘪𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘶 𝘴𝘰𝘮𝘮𝘦𝘵 𝘥'𝘶𝘯𝘦 𝘧𝘢𝘭𝘢𝘪𝘴𝘦 𝘥𝘦𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘴𝘢 𝘨𝘳𝘰𝘵𝘵𝘦 𝘤𝘳𝘦𝘶𝘴é𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘳𝘰𝘤𝘩𝘦, 𝘪𝘴𝘰𝘭é𝘦 𝘥𝘶 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦. 𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘤𝘰𝘯𝘯𝘶𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘷𝘢𝘭𝘭é𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘴𝘢 𝘷𝘪𝘦 𝘴𝘰𝘭𝘪𝘵𝘢𝘪𝘳𝘦, 𝘴𝘰𝘯 é𝘭𝘦𝘷𝘢𝘨𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘤𝘩𝘰𝘯𝘴 & 𝘴𝘦𝘴 𝘵𝘢𝘭𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘴𝘰𝘳𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦𝘳𝘪𝘦. 𝘓𝘦 𝘧𝘪𝘭𝘴 𝘥𝘶 𝘣𝘰𝘶𝘤𝘩𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘭𝘢 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘤𝘩𝘦, 𝘶𝘯 𝘣𝘦𝘢𝘶 𝘫𝘦𝘶𝘯𝘦 𝘩𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘭𝘶𝘪 𝘳𝘦𝘯𝘥 𝘢𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘷𝘪𝘴𝘪𝘵𝘦 𝘢𝘧𝘪𝘯 𝘥𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘱é𝘵𝘶𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘤𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘴𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘤ê𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘊𝘪𝘳𝘤é : 𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘴𝘰𝘪𝘯 𝘥𝘶 𝘷𝘪𝘭𝘭𝘢𝘨𝘦 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦 𝘥𝘰𝘯 𝘵𝘳𝘪𝘮𝘦𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦𝘭 𝘥'𝘶𝘯 𝘥𝘦 𝘴𝘦𝘴 𝘱𝘳é𝘤𝘪𝘦𝘶𝘹 𝘤𝘰𝘤𝘩𝘰𝘯𝘴 𝘦𝘯 é𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦 𝘥'𝘶𝘯𝘦 𝘯𝘶𝘪𝘵 𝘥'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳. (VOSTFR / Espagne / 2022 / 29mn)
🪄 Se réappropriant le mythe de la célèbre Circé, Abenia donne à voir la sensualité unissant les sorcières aux humains, et la vulnérabilité de ces derniers face aux tentations & la fragilité de leurs promesses. Empreint de tragédie grecque & éclairé par les avertissements du chœur (χορός), ce court-métrage coup de cœur éblouit par sa beauté & la fatalité vénéneuse dans laquelle il nous plonge. L'acquisition de ce film est financée par le Festival des Sortilèges afin de vous le projeter en première française sur grand écran & ainsi de visibiliser la créativité féminine !
📽 Née à Saragosse en 1985, artiste visuelle, enseignante & programmatrice, María Abenia s'est d'abord formée en pédagogie et a travaillé comme enseignante auprès d'enfants et d'adolescents pendant dix ans aux États-Unis, en Écosse et en Espagne. Elle a ensuite étudié la photographie chez Blankpaper à Madrid, la réalisation cinématographique à l'ESCAC et la théorie du cinéma et des médias audiovisuels contemporains à l'Université de Madrid, l'UPF & deux universités de Barcelone. Elle a coordonné et programmé l'émission Cine al Cierzo (2016) à Saragosse, ainsi qu'une rétrospective commémorative d'Abbas Kiarostami lors de sa disparition. En plus de la programmation du festival MiradasDoc depuis 2019, elle a écrit et réalisé son premier court métrage 𝐂𝐢𝐫𝐜é (2022) tourné à Tenerife, et a participé au processus d'écriture de trois longs métrages : son premier film Lejoscerca (2024), La Casa Natal es el color Primero (2023) du réalisateur canarien David Baute et Sugar Island de la réalisatrice dominicaine Johanne Goméz, en plus de développer son premier long métrage documentaire au titre provisoire Futura, La Niebla (2023).
LIEBRES de Laura Carvajal :
✨️ 𝘝𝘢𝘭𝘦𝘯𝘵𝘪𝘯𝘢 & 𝘗𝘪𝘭𝘢𝘳, 𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘢𝘥𝘰𝘭𝘦𝘴𝘤𝘦𝘯𝘵𝘦𝘴 𝘪𝘴𝘴𝘶𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘮𝘪𝘭𝘪𝘦𝘶𝘹 𝘥𝘪𝘧𝘧é𝘳𝘦𝘯𝘵𝘴, 𝘤𝘳é𝘦𝘯𝘵 𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘦𝘯 𝘥𝘦 𝘴𝘰𝘳𝘰𝘳𝘪𝘵é 𝘢𝘱𝘳è𝘴 𝘶𝘯 𝘵𝘳𝘢𝘶𝘮𝘢𝘵𝘪𝘴𝘮𝘦. 𝘊𝘦𝘭𝘢 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘮è𝘯𝘦 à 𝘳é𝘢𝘭𝘪𝘴𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘧é𝘮𝘪𝘯𝘪𝘯, 𝘥𝘦𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳 𝘴𝘰𝘳𝘤𝘪è𝘳𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘢𝘨𝘪𝘳 𝘢𝘪𝘯𝘴𝘪 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘳é𝘢𝘭𝘪𝘵é. (VOSTFR / Colombie / 2023 / 13mn)
🪄 Carvajal a nourri ce film des souvenirs de son enfance dans les montagnes d'Iguaque sur le territoire de Boyacá, empreint de mysticisme, lieu plein de mystères, entouré de mythes & de légendes que les femmes de la région ont partagé avec elle. Elle y transmet notre rapport à l'invisible & ses forces lumineuses comme ténébreuses (les violences sexistes perpétrées par le patriarcat, le savoir ancestral des femmes de Boyacá...) en un hommage sensitif à la sororité intergénérationnelle. L'acquisition de ce film est financée par le Festival des Sortilèges afin de vous le projeter en première française sur grand écran & ainsi de visibiliser la créativité féminine !
📽 Laura Carvajal a étudié la production cinématographique & télévisuelle au Centre de recherche cinématographique d'Argentine. Elle s'est récemment lancée dans la réalisation de clips vidéo et de courts documentaires, inspirés par la lutte des droits des femmes & nourris les genres de l'horreur & du suspense. Elle est aussi directrice de La Cueva Films & productrice de projets audiovisuels et transmédia axés sur des questions d'intérêt social & culturel.
Häxan, la sorcellerie à travers les âges de Benjamin Christensen :
✨️ 𝘗𝘳é𝘴𝘦𝘯𝘵é à 𝘭𝘢 𝘮𝘢𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘥’𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘧é𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦, 𝘏ä𝘹𝘢𝘯 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯 𝘧𝘪𝘭𝘮/𝘥𝘰𝘤𝘶𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘴𝘰𝘳𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦𝘳𝘪𝘦, 𝘥𝘦 𝘭’𝘈𝘯𝘵𝘪𝘲𝘶𝘪𝘵é à 𝘭𝘢 𝘱é𝘳𝘪𝘰𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘮𝘱𝘰𝘳𝘢𝘪𝘯𝘦 𝘥𝘶 𝘧𝘪𝘭𝘮. 𝘋𝘶 𝘴𝘢𝘣𝘣𝘢𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘳𝘤𝘪è𝘳𝘦𝘴 𝘢𝘶𝘹 𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘳𝘰𝘨𝘢𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘲𝘶𝘪𝘴𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘭𝘢 𝘴𝘰𝘳𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦𝘳𝘪𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘳𝘦𝘱𝘳é𝘴𝘦𝘯𝘵é𝘦 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘴𝘰𝘪𝘯 𝘱𝘢𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘪𝘭𝘭𝘶𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘵𝘪𝘳é𝘦𝘴 𝘥’𝘰𝘶𝘷𝘳𝘢𝘨𝘦𝘴 𝘮é𝘥𝘪é𝘷𝘢𝘶𝘹 𝘦𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘯𝘴𝘵𝘪𝘵𝘶𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘧𝘪𝘭𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 (version muette, restaurée & musicale par Matti Bye - Suède / 1922 / 104mn)
🪄 Le Danois Christensen, aux mille vies, marqua l'ère du cinéma muet avec ce film ambitieux pour ses qualités esthétiques expressionnistes, sa combinaison de différentes techniques de mise en scène et innovations, et ses recherches qui nourrirent la dramaturgie de cet essai filmique en 7 chapitres thématiques (Malleus Maleficarum, Bibliothèque diabolique...). En effet ce film devenu culte durant son premier centenaire se devait d'être notre premier long-métrage sur les représentations de la figure de la sorcière, catalyseur des peurs, haines et rejets de nos sociétés obsédées par la normalité, les convenances & la respectabilité. Christensen avait à cœur de montrer combien les femmes furent victimes de l'arbitraire et de l' obscurantisme à la croisée des croyances, superstitions et sciences. Le cinéma était le meilleur médium pour son partage onirique fantasmé et reconstitué de ces représentations, en n'envisageant nullement une version parlée par la suite (Christensen joua lui-même le rôle du Diable se demandant comment il pouvait bien parler), ce pourquoi nous vous projetons cette version musicale afin de vous laisser emporter par la puissance de ses images.
The VVitch de Robert Eggers :
✨️ 𝘕𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦-𝘈𝘯𝘨𝘭𝘦𝘵𝘦𝘳𝘳𝘦, 1630 : 𝘞𝘪𝘭𝘭𝘪𝘢𝘮 𝘦𝘵 𝘒𝘢𝘵𝘩𝘦𝘳𝘪𝘯𝘦, 𝘶𝘯 𝘤𝘰𝘶𝘱𝘭𝘦 𝘥é𝘷𝘰𝘵, 𝘴’é𝘵𝘢𝘣𝘭𝘪𝘵 à 𝘭𝘢 𝘭𝘪𝘮𝘪𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘪𝘷𝘪𝘭𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘦𝘴𝘴𝘢𝘺𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘤𝘶𝘭𝘵𝘪𝘷𝘦𝘳 𝘶𝘯 𝘭𝘰𝘱𝘪𝘯 𝘥𝘦 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘦 𝘢𝘶 𝘮𝘪𝘭𝘪𝘦𝘶 𝘥’𝘶𝘯𝘦 é𝘵𝘦𝘯𝘥𝘶𝘦 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘴𝘢𝘶𝘷𝘢𝘨𝘦. 𝘐𝘭𝘴 𝘮è𝘯𝘦𝘯𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘷𝘪𝘦 𝘱𝘪𝘦𝘶𝘴𝘦 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘤𝘪𝘯𝘲 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵𝘴, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘭𝘰𝘳𝘴𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘢𝘶-𝘯é 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘢𝘳𝘢î𝘵 𝘮𝘺𝘴𝘵é𝘳𝘪𝘦𝘶𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘳é𝘤𝘰𝘭𝘵𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘴𝘰𝘶𝘥𝘢𝘪𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘨â𝘤𝘩é𝘦𝘴, 𝘪𝘭𝘴 𝘴𝘦 𝘥𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘶𝘯𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦𝘴.
𝘋𝘢𝘯𝘴 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦𝘳 𝘭𝘰𝘯𝘨-𝘮é𝘵𝘳𝘢𝘨𝘦, 𝘭’𝘢𝘶𝘵𝘦𝘶𝘳-𝘳é𝘢𝘭𝘪𝘴𝘢𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘙𝘰𝘣𝘦𝘳𝘵 𝘌𝘨𝘨𝘦𝘳𝘴 𝘳𝘦𝘤𝘳é𝘦 𝘮𝘪𝘯𝘶𝘵𝘪𝘦𝘶𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘥è𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘕𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦-𝘈𝘯𝘨𝘭𝘦𝘵𝘦𝘳𝘳𝘦 𝘢𝘯𝘵é𝘳𝘪𝘦𝘶𝘳𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘱𝘳𝘰𝘤è𝘴 𝘥𝘦 𝘚𝘢𝘭𝘦𝘮, 𝘦𝘯 é𝘷𝘰𝘲𝘶𝘢𝘯𝘵 𝘥é𝘫à 𝘭𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘴é𝘥𝘶𝘪𝘴𝘢𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘪𝘧𝘪𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘮𝘺𝘵𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘳𝘤𝘪è𝘳𝘦𝘴. 𝘙𝘢𝘤𝘰𝘯𝘵é 𝘥𝘶 𝘱𝘰𝘪𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘷𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘢𝘥𝘰𝘭𝘦𝘴𝘤𝘦𝘯𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘧𝘢𝘮𝘪𝘭𝘭𝘦, 𝘛𝘩𝘰𝘮𝘢𝘴𝘪𝘯 (𝘈𝘯𝘺𝘢 𝘛𝘢𝘺𝘭𝘰𝘳-𝘑𝘰𝘺), 𝘛𝘏𝘌 𝘞𝘐𝘛𝘊𝘏 𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘦 𝘱𝘰𝘳𝘵𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘨𝘭𝘢ç𝘢𝘯𝘵 𝘥’𝘶𝘯𝘦 𝘧𝘢𝘮𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘱𝘳𝘪𝘴𝘦 𝘢𝘶 𝘱𝘪è𝘨𝘦 𝘥𝘦 𝘴𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘴𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘨𝘰𝘪𝘴𝘴𝘦𝘴, 𝘲𝘶𝘪 𝘭𝘦𝘴 𝘭𝘢𝘪𝘴𝘴𝘦𝘯𝘵 à 𝘭𝘢 𝘮𝘦𝘳𝘤𝘪 𝘥’𝘶𝘯 𝘮𝘢𝘭 𝘪𝘯é𝘭𝘶𝘤𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦 (VOSTFR / États-Unis - Canada - Royaume-Uni / 2015 / 92mn avec Anya Taylor-Joy, Ralph Ineson, Kate Dickie, Harvey Scrimshaw, Ellie Grainger, Lucas Dawson)
🪄 Les grands débuts remarqués pour Eggers après avoir fait ses armes dans le cinéma, l'audiovisuel et les arts vivants (suivront The Lighthouse, The Northman, Nosferatu) & premier rôle dans un long-métrage pour la sublime Taylor-Joy (Split, Glass, Last Night in Soho, Dune Movie: Part Two, MAD MAX: FURIOSA: A Mad Max Saga, The Queen's Gambit Peaky Blinders...).
Slowburn féministe, le fim remporta le Prix de la mise en scène du Sundance Festival, un succès critique & des controverses mettant dos à dos fondamentalistes religieux et satanistes dans la réception du public.
Inspiré d’une histoire vraie sur des colons anglais bigots bannis de leur communauté, ce récit initiatique cristallise la mythologie de la sorcière autour de l'inexpliqué, le besoin de trouver un bouc-émissaire, l'obscurantisme religieux, l'obsession de la malédiction, la paranoïa, l'aliénation & le tabou de la puberté transformant l'adolescence.
Eggers se souvint des cauchemars que lui avaient occasionnées ces histoires sur les sorcières dans son enfance et de la terreur que lui infusait ce bois près de chez lui. Il eut envie de montrer combien le monde réel et celui des contes ne faisaient qu'un pour ces colons, et qu'au fond, la sorcière est une idée, puissante, une image archétypale évocatrice de notre fertile imagination.
Le film distille une tension allant crescendo se terminant sur un final que nous voulions spectaculaire sur l'écran panoramique du Majestic pour un éblouissement total !