Invité⸱e⸱s

* Léon Cattan est rédactrice en cheffe adjointe de Sorociné, le média de cinéma féministe. Après des études sur le genre, elle se reconvertit dans le journalisme en passant par les Inrocks. Elle travaille également dans la presse littéraire pour Livres Hebdo et s'intéresse notamment aux liens entre cinéma, littérature et jeux vidéo.




* Judith Beauvallet a commencé ses études avec une Khâgne et les a terminées à l’École de la Cité en section réalisation en 2016. Depuis, elle tourne des courts-métrages avec pour objectif de réaliser un jour des films d'épouvante. Elle a lancé en janvier 2020 la chaîne YouTube « Demoiselles d’Horreur », qui propose des analyses de personnages féminins dans les films d’horreur et des interviews d’actrices et réalisatrices de films de genre. En parallèle, elle est chroniqueuse cinéma pour la RTS, et elle intègre en janvier 2022 la rédaction d'Écran Large.




* Fleur Hopkins-Loféron est historienne des arts, spécialiste des imaginaires scientifiques. Elle a récemment publié « Voir l’invisible. Histoire visuelle du mouvement merveilleux-scientifique (1909-1930) » chez Champ Vallon (Grand Prix Jules Verne 2024) et « Mercredi Addams. Icône gothique » aux Impressions Nouvelles. Elle publie prochainement « Fakir. De L’Homme de Douleur au gourou » aux PUF.




* Jeté dans la marmite du cinéma depuis ses quatre ans, le cinéma est vite devenu sa passion et son mode de respiration. Spécialiste de la littérature du 19e siècle, amateur du romantisme dans son versant le plus ténébreux, Olivier Rossignot poursuit des études littéraires jusqu'au doctorat avec un amour immodéré qui ne l'abandonnera jamais tout à fait, guidant à la fois sa plume critique et son attirance pour l'éclat du noir. Rédacteur en chef depuis 2007 de Culturopoing, il y partage son amour de l’art de la transgression, qui dérange et gratte, expliquant sans doute son lien indéfectible avec le fantastique lorsque les vampires, les fantômes et les monstres recèlent et traduisent les angoisses les plus métaphysiques. Et les sorcières bien sûr ! Ce refus des chemins balisés, cet intérêt tout particulier pour les directions transversales trouve une forme de point culminant dans la folk horror - qui revient incendier le fantastique contemporain avec des cinéastes comme Ari Aster ou Robert Eggers, surtout quand le paganisme se heurtant au christianisme ouvre tout autant aux envolées fantasmatiques et lyriques qu’aux odes féministes. Le Festival des Sortilèges arrive à point nommé et Olivier est ravi d’y participer.




* Audrey Jeamart crée des collages analogiques, principalement à partir de papier ancien récupéré, avec une forte influence du cinéma fantastique et autour de la figure féminine. Elle décline certaines œuvres en prints, et utilise également la technique du collage pour créer des broches et des marque-pages. Dans ses créations, motifs, couleurs et textures se répondent de manière graphique et poétique. Du chaos surgit une unité perdue, une harmonie cachée, presque alchimique.